Notre eau polluée ? Un tabou saute
Depuis plus de 15 ans, j'ai attiré l'attention des pouvoirs publics sur les conséquences néfastes pour la santé de nos concitoyens, de la présence d'œstrogènes (hormones) dont la concentration augmente régulièrement dans notre eau "potable par suite de son recyclage. Les graves conséquences sur la santé étaient déjà connues aux USA et en Grande-Bretagne.Mes interventions aux salons Hydrotop, au Sénat, à l'Agence de Bassin et l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse avaient demandé régulièrement que des mesures soient prises. Le comité scientifique devait en être saisi. Résultat : néant.
Surprise : début février 2012, la Commission européenne vient de faire
inscrire en urgence sur la liste des produits dangereux à éliminer de
l'eau potable ces œstrogènes.
Combien de cancers féminins, de stérilités masculines sont apparus au cours des deux dernières décennies faute de traitement de ces eaux. Il faut dire que les bénéfices tirés des ventes de ces pilules n'ont pas incité les laboratoires à s'en inquiéter.
Les mouvements ou partis écologiques ne se sont pas manifestés.
Pourquoi nos gouvernements, nos ministres de la santé et de l'environnement se sont-ils tus à ce sujet ? La priorité à la contraception chimique devait-elle rendre tabou ce grave problème de santé publique. Le principe de précaution serait-il seulement valable pour l'énergie nucléaire ? L'expérience lamentable de l'affaire du sang contaminé n'aurait-elle servi à rien ?
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